DRAMATIS PERSONAE

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CONTEXTE

Venise a sombré, Venise a peur. L'eau s'est teintée de rouge, les rues devenues dangereuses. Cette ville autrefois si magnifique, si belle, comme un petit paradis sur terre est devenue froide et lugubre. À la recherche d'une jeunesse éternelle, deux organismes s'affrontent dans les rues de Venise dans un jeu de meurtre inlassable.

Aileen LevyAres RiveiraMnemosyne
06.08

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Layce Ѻ Glisse sous mes doigts les courbes de ton visage

Layce J. Kleozs
Layce J. Kleozs


Messages : 43


Layce Ѻ Glisse sous mes doigts les courbes de ton visage Empty
Mar 1 Juil - 19:55
Layce Jayden Kleozs
   vingt-cinq ans
   italienne
   sculptrice, anciennement capitaine.
   Psychométrie 【Res memoria】
   

Permet de connaître par le toucher le passé d’un objet, d’en connaître les personnes qui ont touché l’objet, et leur émotions. Il est difficile de situer chronologiquement les évènements perçus car ce n’est que du ressenti mais l’avantage provient de l’énergie produite par les émotions. Ainsi un objet présent sur le lieu d’un meurtre gardera le souvenir de ce dernier en priorité.


   


   

   CARACTÈRE
◄◄◄◄

L’obscurité ne l’avait jamais terrifié, y voir la noirceur des âmes, y plonger sa main et parfois bien plus ne l’effrayait pas, Layce n’a pas peur de se salir surtout si c’était au nom de la justice.  Dévouée, passionnée, elle était prête à se sacrifier pour rétablir l’équité. Rien ne l’arrête, rien  ne peut la retenir, lorsqu’au loin elle entend la sirène ou aperçoit le gyrophare ; elle est partie. C’est un appel irrésistible, un appel de détresse, son cœur palpite, son sang bout, ses mains la démangent, elle a des fourmis dans les pieds ; un besoin vital, elle doit y répondre. Toujours en première ligne, elle n’hésite pas à s’exposer au danger pour le bien-être des autres. Elle est prête à tout, même dans les situations les plus inespérées, elle ne baisse pas les bras. Incapable de renoncer, elle mise tout sur le un millième possibilité de chance de réussir. La chance n’est pas une chose qui s’obtient en l’attendant, non, il faut la provoquer.

Layce est forte. Elle a besoin de l’être toujours plus, pour elle mais aussi pour les autres. Elle sent sur ses épaules le poids de leur attente, de leur confiance, de la responsabilité et elle se doit de ne pas les décevoir. Cette pression est un fardeau mais aussi ce qui la pousse à devenir meilleure. Elle ne se donne pas de répit, c’est une acharnée elle ne vit plus que pour son travail. C’est bien plus qu’un travail, c’est un présent qui solidifie un passé, et construit un avenir ;  c’est la concrétisation d’un rêve qui de jour en jour se façonne.

Layce se dit forte, mais parfois elle craque. Elle est sensible, elle reste une femme. Certes, elle est loin d’être féminine, et des missions comme devoir rester plus d’une semaine en filature sans pouvoir se laver ne lui pose pas problème mais elle a aussi ses moments de crises, ses angoisses. Parfois, elle a l’impression que plus rien ne va, qu’elle est en train de tout gâcher, qu’elle perd le contrôle. Elle a beau courir, mais c’est trop rapide, elle ne va pas assez vite et  elle se sent incapable de combler le fossé. Elle a beau hurler, crier, se blesser mais elle ne pleure pas. Elle ne peut pas s’abandonner aux larmes, alors que la colère, oui.

Violente, colérique, elle n’est pas de ceux qui joutent verbalement. Elle n’a pas cette patience là que celle de jouer avec les mots, alors elle frappe. Elle a toujours été  du genre brusque, n’hésitant pas à se battre pour défendre ses convictions lorsqu’il n y avait plus place à la parole. Supérieurs, hommes, femmes, peu importe, il lui arrive aussi de vouloir tenir tête aux enfants pour des puérilités. Enfants qu’elle taquine souvent, avec qui elle abuse de son autorité de pseudo-adulte, mais au fond, elle les aime et les envie pour leur insouciance. Après tout, elle se bat pour préserver ces cœurs purs le plus longtemps possible, puissent-ils grandir normalement, dans un monde en sécurité.

Layce a toujours été entouré par sa nature amicale, ouverte. Les gens ont toujours trouvés en elle des mots gentils, du soutien, du silence. Mais des amis qui l’ont marqué, elle en a très peu. Elle sourit souvent, elle apprécie facilement mais sa confiance n’est pas offerte. Elle est méfiante, très méfiante car une fois accordée, elle est sans secret.  Aimante, bienveillante, protectrice, elle aime et donne plus que quiconque.

Plus elle aime, et plus elle châtie.



►►▐ ▌

Un univers qui s’écroule en l’espace d’une fraction de seconde, où soudainement la clarté d’un ciel lipide est absorbée par des ténèbres froides et éternelles. La croyance s’ébranle et l’espoir se meurt, la vérité n’est plus qu’un songe qui ne tient que sur un fil cassant. Ce qui était autrefois évident, ne l’est plus à présent. Le doute, l’incertitude résonnent dans une infinité d’écho maintenant que plus rien ne peut être vu, maintenant que les rideaux sont baissés. Ce monde est plus hostile, plus vaste. Il n’est plus que bruits, odeurs, saveurs et sensation. Les sens s’éveillent lentement, de nouvelles portes s’ouvrent maintenant que les repères ne sont plus visibles. Un appel au renouveau, un brusque changement, tout se bouscule, tu n’es pas encore prête. Tu ne t’es pas préparée à affronter ce nouveau monde, mais tu n’as pas le choix. Tu sens derrière toi, leur souffle froid, leurs mains squelettiques t’effleurer si tu ralentis. Ils rôdent, ils ont toujours été là. Invisibles, cachés, ils t’ont toujours observés mais aujourd’hui, plus qu’auparavant, tu sens leur présence.  


►►►▐ ▌

La lumière a disparu.
Layce est vulnérable. Elle est désarmée et sans repère.
Elle est déjà tombée plusieurs fois, mais s’est relevée à chaque fois. Pourtant, cette fois-ci, se relever ne suffisait plus, il lui fallait tout réapprendre.  Marcher, écouter, sentir, ressentir et encore. Elle est maintenant aveugle.

Layce se sent seule mais elle ne veut plus faire confiance à personne et pourtant, elle dépend d’eux. Elle sent leur regard posé sur elle, entend les mots qu’ils se chuchotent. Elle sait, mais ne veut pas l’accepter ; elle est devenue inutile.

Sa condition l’empêche de prendre des initiatives, sa volonté vacille et ses convictions oscillent. Mais la folie la guette, elle est si proche, un pas suffirait pour qu’elle y tombe.

Elle est brisée. Elle est écorchée. Elle a tout perdu.
Son rêve n’est plus que des trophées posés sur des étagères.
Incomplet, inachevé, c’est un trou béant dans sa poitrine. Une douleur sans nom.
La rage prend le dessus, elle s’autodétruit.


Layce pleure ;
Pour la première fois.

Injustice.



Layce est différente, elle a changé. Elle est plus forte.
Elle s’est habituée à l’obscurité, elle marche sans crainte à défaut de ne pouvoir courir sans se prendre un poteau. Elle a tout réappris avec son handicap, même à se battre. Suffisamment pour pouvoir tenir ses démons éloignés. Des démons qui l’angoissent, souvent accompagné de la folie, douce mélodie envoutante. Si tentante.
Imparfaite, mais elle a commencé à s’apprécier de nouveau. Elle apprend à se faire de nouveau confiance, assez pour ne plus avoir à déprendre des autres.
Layce sait qu’elle ne peut être ce qu’elle a été une fois, mais elle a l’intention de se surpasser. Un nouveau défi. Elle cherche encore une raison d’être.

Layce a séché ses larmes.

Tomber et se relever.
À force de tomber, on devient insensible à la douleur.

   

   

   HISTOIRE
« Nous étions trois, et ensuite quatre. Jusqu’à mes dix ans, nous vivions à Florence et quand nous avons déménagé, la seule chose que j’ai regretté, c’est de ne pouvoir à prendre avec moi, mon ami le plus précieux. » Extrait du journal de Layce.

« Papa, je pense que je n’irai pas à l’école de police » déclara la demoiselle à table, manquant de faire étouffer son père qui savourait son jus d’orange. « Je préfère passer par la stage intensif, pour leur montrer mes capacités et leur prouver que j’ai ma place parmi eux. Je ne veux pas entendre dire que c’est parce que mon père est dans le domaine que j’y étais pistonné, blablabla. Je vais leur montrer que je leur suis indispensable » elle était sérieuse, elle y avait réfléchit depuis plusieurs jours mais redoutait un peu la réaction de son paternel « Fais-le. Je leur dirais d’être particulièrement dur avec toi, je doute que tu sois aussi exceptionn..aie ! » Elle le frappa de son pied au niveau du tibia sous la table, avant de se tourna vers son frère, assis à sa droite, le visage furieux « tu penses que je ne t’ai pas entendu rire ? » Elle prit un œuf et le lui fit gober.  « Avant que tu fasses quoique ce soit jeune fille, tu devrais travailler pour obtenir ton baccalauréat. »

***

« Depuis plusieurs jours, je me réveille avec l’horrible sensation que quelqu’un m’a arraché le cœur. Mes larmes ne cessent de couler, et pendant un long moment, je reste dans cet état sans pouvoir me l’expliquer. La première chose que je fais lorsque je me lève, c’est de te chercher avant de me rendre compte que je ne sais qui chercher. J’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose d’important, plus je cherche à te retrouver et plus ma tête semble être sur le point d’éclater. Ce sentiment de frustration constant, cette douleur qui me tétanise chaque matin, je voudrais savoir d’où ils viennent. Tu sembles êtres une ombre qui a soudainement disparu, ne laissant derrière-toi une étreinte  pleine d’amertume. » Extrait du journal de Layce.

Pendant plusieurs mois, elle se surprend à errer devant la chambre des invités, à dresser la table pour trois personnes alors qu’ils ne sont que deux ou encore à acheter deux places de cinéma alors qu’elle n’a personne pour l’accompagner. Des habitudes étranges et des réveils mouvementés qui de jour en jour s’espacent. Et un matin, elle finit par définitivement tout oublier, par ne plus y penser. Son quotidien rempli a finalement englouti son malaise, seul persiste une affection inexpliquée pour l’odeur du thé blanc.

***

«  Je vous prends une pomme, je passerai dans la journée pour vous payer, promis ! » cria-t-elle en agitant sa main libre, avant de disparaitre dans la foule. « Cette enfant ne fait que courir du matin au soir ! » soupira la marchande. « Qui donc, la petite Layce ? Je doute qu’elle s’arrête un jour. Je crois ne l’avoir jamais vu marcher une seule fois. »

Cela faisait presque dix nuits qu’elle épiait le moindre de ses mouvements, mais il a fallu que son partenaire fasse échouer toute sa surveillance. Leur première mission, gâché par une complainte. Elle aussi ne s’était pas douché depuis plusieurs jours, ne mangeait que du fast-food, mais elle ne s’en était jamais plainte. Il n’était pas question pour elle de le laisser filer, jour de marché ou non, elle comptait bien l’arrêter.   Il y a bien une chose en laquelle elle avait pleinement confiance dans ce genre de situation, c’était son endurance et son obstination. Voyant le rouquin emprunter les petits ruelles, elle sourit et au lieu de le suivre, décida de prendre un autre chemin afin de lui couper la route avant qu’il ne puisse traverser le pont situé un peu plus au nord.

« Au nom de la lune, je vous pu… » Il ne s’arrêta, pas même un instant. Alors, la demoiselle ne vit qu’une seule solution et tous deux finirent dans le canal.

« Au nom de la loi, vous êtes en état d’arrestation pour vol aggravé avec violence, finit-elle par dire en menottant l’individu une fois sortie de l’eau. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat ou bien vous pourrez vous défendre seul si vous le souhaitez. »

***

« Félicitation à vous Lieutenant Kleozs, vous exercerez vos fonctions officiellement en tant que Capitaine avant le début du printemps. Vous êtes promis à un brillant avenir. »

***

« Si tu maudis le monde et le frappe, le monde fera la même chose pour toi. Ce monde est un miroir, souris-lui et le monde te sourira, c’est ce que tu m’avais dit mot pour mot avant de partir faire un long voyage. Je te l’ai promis sans réellement comprendre tes mots, mais maintenant que je dois lui faire face, j’ai peur. Je lui ai souris, et pourtant il m’a rendu ainsi. Comment suis-je supposé continuer à lui sourire comme si de rien n’était ? Celui que je pensais connaître depuis toujours, est devenu celui qui a brisé mon seul père, et ce pour un héritage ancien. Et aujourd’hui, je suis vouée à errer que dans l’obscurité, privée de toute lumière. » Extrait du journal de Layce.

« Vos derniers examens ont montrés que vos yeux allaient parfaitement bien. » déclara le médecin en feuilletant le compte-rendu qu’il avait reçu. « Je pense que vous avez subi un traumatisme émotionnel particulièrement violent. Pouvez-vous rappeler exactement ce qui s’est passé ce jour-là ? »  « Non. Je me souviens de la neige, d’être allée à sa rencontre avec une bonne nouvelle, mais soudainement j’ai eu des visions… ma tête me faisait atrocement mal et… Je ne sais plus. » Elle ne voulait pas en dire plus, et baissa ses yeux. « Peut-être que quelque séance avec un spécialiste vous aidera à y voir plus clair ». Elle en doutait.


« Cela fait un an que j’ai poussé la porte de ton atelier. À mon tour, je suis devenue sculptrice, j’apprends en te regardant faire. Les murs, les outils se souviennent de toi, mais surtout de ta passion pour le modelage. Mais moi, quel genre de souvenir vais-je laisser derrière-moi ? Les seuls visages qui se dessinent sous mes doigts est le sien. Trois années se sont passées, et pourtant il me revient clairement, dans les moindres détails.  La haine, la colère, et maintenant la déception m’étrangle. Le détester encore, et encore, après l’avoir tellement aimé… Si je le pardonnais, j’ai l’impression que ma vie perdrait son sens, car je n’aurai plus personne sur qui rejeter la faute. Et pourtant, cette rancune est un poison, un caillou coincé dans l’artère de mon cœur. Si je ne l’enlève pas, je pourrais en mourir et pourtant, j’ai l’impression que le garder m’est vital. Maman, si la maladie ne t’avait pas emporté, aurais-tu tenu le même discours qu’il y a dix ans, aujourd’hui ? »  Extrait du journal de Layce.

   


   
N
   mineur
   les petits cailloux blancs
   pinpon, fait le camion
   Enkidu 【Fate/Stay Night】
   
Pia J. Lupinelli
Pia J. Lupinelli


Merci qui : Alone Messages : 41


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Mer 16 Juil - 15:46
Bouuuh, cey tout pourri /pan/
I'm kiddiing~ Très jolie fiche comme d'habitude. Tu es validée et je suis pressée de voir Layce en action in rp 8D
Layce J. Kleozs
Layce J. Kleozs


Messages : 43


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Jeu 17 Juil - 16:07
 Layce Ѻ Glisse sous mes doigts les courbes de ton visage 2222657676 
* sautille partout, trop fière d'avoir une validation faite par Pia  *
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