DRAMATIS PERSONAE

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CONTEXTE

Venise a sombré, Venise a peur. L'eau s'est teintée de rouge, les rues devenues dangereuses. Cette ville autrefois si magnifique, si belle, comme un petit paradis sur terre est devenue froide et lugubre. À la recherche d'une jeunesse éternelle, deux organismes s'affrontent dans les rues de Venise dans un jeu de meurtre inlassable.

Aileen LevyAres RiveiraMnemosyne
06.08

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LET THE MIND GAMES BEGIN † CLELIA X ANGELO

Angelo S. Bagarella
Angelo S. Bagarella


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Dim 20 Juil - 15:19



FEAT. ANGELO
508 MOTS

let the mind games begin.
Dorsoduro.
Quai des Zattere.

Il y avait toujours beaucoup de monde ici, surtout le soir. Encore une fois je n'étais pas chez moi, faut dire que j'aimais particulièrement regarder les gens, les observer. Oui je sais, ça sonne plutôt mal comme ça mais, j'aimais bien voir les petits détails des personnes. La différence c'est ce qui m'attirait. La lune était pleine, et moi j'étais seul. Je sais pas pourquoi mais, à chaque fois, je trouvais l'ennuis seul beaucoup plus énervant que l'ennuis avec une autre personne. Même si je ne m'attachais pas aux gens, c'était un bon moyen de passer le temps un peu plus vite. C'était aussi pour ça que j'avais rejoins les Lus Sanguini, ils m'apportaient un moyen de m'amuser, ça m'apportait aussi du changement, et j'en avais extrêmement besoin. Après pour ce qui est du boulot pour le groupe, j'en avais un peu rien à faire. Tuer ? Cela fait tout autant partie de ma fascination pour les gens, toutes les expressions, les sentiments qui s'affichent sur leurs visages, ça aussi c'était fascinant. Je n'ais certainement aucun sens moral mais, qu'importe, je me plais ainsi.

Marchant finalement jusqu'au quais, je me pose légèrement sur la rambarde qui empêchait la population de tomber par mégarde, au-dessus de la rambarde. Cherchant des yeux, des potentiels suicidaires qui aurait voulu faire le saut de l'ange avant de mourir, je finis par faire tomber mon regard sur une vieille femme, et là des tonnes de questions s'offrent à moi. Sur un corps assez âgé, si le corps tombe dans l'eau, de quoi mourra t'elle en premier ? Noyade, hypothermie ou voir même un plat ? Ça aurait été amusant de connaître la réponse mais, malheureusement mon Alumnus ne me donne pas le pouvoir pour déplacer les gens, juste les clouer sur place. Le contraire en tout point. Lâchant un soupire de déception je reprend ma recherche, et mon regard se pose sur une jolie jeune femme. Et cette belle demoiselle, je la connaissais. Clelia Guantiero. Un petit bout de femme celle-là étant donné qu'elle faisait parti des Carabiniers. Lieutenant en plus de ça. J'avais tapé dans le gros lot avec celle-là. Oh je ne souhaitais pas me jouer d'elle pour faire bénéficier les Lus Sanguini, ce serait vraiment trop douteux de lui poser des questions à propos de son travail. Non j'étais plus dans l'idée de jouer avec elle de manière subtile. Avec mon air con et heureux qui pourrait se douter de moi ? Quittant légèrement mon endroit, je m'approche derrière elle tout doucement, sans faire aucun bruit, l'agilité d'un chat messieurs dames. Arrivant finalement assez prêt d'elle, je place légèrement mes mains sur ses côtes avant de rigoler silencieusement dans son oreille.
« Cleeeeeeeliiiaaaa. »
Etrange ? Oui.
« Huhuh, tu fais quoi ici ? Pourquoi tu m'as pas dit que tu allais être là ! Ça aurait évité que je me retrouve seul tu sais. »
Lui embrassant la joue, je lui lâche les côtes tout en me retournant pour être devant elle.
Sourire au visage, manière angélique impose.
Acte n°1.
Action.

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Clelia Guantiero
Clelia Guantiero


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Lun 21 Juil - 9:41
Je rentrais chez moi en traînant les pieds, en traînant tout court, même. Mon sous-lieutenant m’avait aimablement proposé de me déposer près de chez moi en bateau, j’avais refusé. Pas envie de faire la conversation. Pas après une journée comme ça. On avait retrouvé un corps ce matin. Assassiné à l’arme blanche, violemment, sauvagement, même. Et  tout ce sang répandu sur les vieux pavés de la ruelle… Je savais d’ores et déjà que l’image du cadavre risquait de me poursuivre pendant un bout de temps. J’avais pourtant le cœur bien accroché, mais c’était le contraire qu’il aurait fallu pour pouvoir supporter sans ciller la vue d’un tel massacre : avoir perdu son cœur, quelque part entre deux enquêtes, entre deux homicides. Dieu merci, je n’en étais pas encore là.

Déambuler de nuit dans les rues –alors presque calmes-  de ma ville avait le mérite de m’apaiser. La vie était moche, Venise était mortellement belle, et la lune était magnifique. Au final, on ne s’en tirait pas trop mal.
La sensation d’une présence furtive dans mon dos m’a interrompu dans mes pensées –qui commençaient de toute façon à devenir un peu trop abstraites.
Décharge d’adrénaline tandis que mon cœur ratait un battement. J’ai senti des mains sur mes côtes avant d’avoir pu me retourner. La mienne s’est automatiquement tendue en direction de mon pistolet, bien qu’une partie de mon esprit soit parfaitement consciente que si l’assaillant était armé, il aurait le temps de me trancher la jugulaire avant même que je n’aie dégainé.

« Cleeeeeeeliiiaaaa. »

Tout mon corps s’est relâché dans  un tremblement nerveux. Angelo. Cet imbécile m’avait fait frôler l’infarctus !

« Huhuh, tu fais quoi ici ? Pourquoi tu m'as pas dit que tu allais être là ! Ça aurait évité que je me retrouve seul tu sais. »

Je me suis accordée deux secondes pour reprendre contenance, intervalle qu’il a mis à profit pour se placer devant moi, non sans m’avoir déposé un rapide baiser sur la joue. Je lui ai retourné un regard furibond pour le principe, mais le cœur n’y était pas. Le soulagement de savoir que je n’allais pas me faire vulgairement assassiner au beau milieu du quai le plus fréquenté de la ville m’empêchait de me mettre réellement en rogne, sans parler de son sourire d’angelot et de son joyeux babillage.

« On n’a pas idée de surprendre les gens par derrière comme ça, Angel’. ai-je grommelé. Je suis armée, je te signale. Imagine si j’avais eu un mauvais réflexe ! »

Inutile de préciser que le réflexe, pour le coup, avait été méchamment tardif. Inutile de préciser à quel point j’avais eu peur, aussi. L’incident –aussi mineur soit-il- me faisait réaliser à quel point je pouvais être vulnérable, en dépit de mon Sig Sauer et de mes 150 heures de formation en self-défense et sport de combat.

« Je rentre tout juste du boulot, je pouvais pas savoir que tu serais là à traîner, toi aussi. ai-je continué dans un haussement d’épaule, en réponse à sa question.  Mais tu as un problème avec le fait d’être seul ? Je suis pourtant le genre de personne dont la fréquentation a tendance à vous faire réaliser à quel point la solitude peut être appréciable, tu ne trouves pas ? »

J’ai retenu un sourire à cette idée. Croyez-le ou non, je tirais une certaine fierté de ma réputation de casse-pied professionnelle. Elle avait le mérite de faire le tri parmi mes connaissances. Seules restaient ceux et celles qui avaient un réel intérêt –et éventuellement un certaine affection- pour moi. Et en un sens, je leur étais reconnaissante de me supporter, moi et mon sale caractère. Cela s’appliquait à Angelo, même si je n’avais aucune idée de ce que ce charmant crétin trouvait d’attrayant dans ma compagnie.
J’ai esquissé quelques pas : puisqu’on avait l’air parti pour une petite discussion, autant le faire en marchant – j’avais une sainte horreur de l’immobilité.

« N’empêche, tu peux être drôlement discret, quand tu veux, Angel’. » Ai-je lancé sans trop réfléchir, revenant sans la mentionner sur la frayeur qu’il m’avait occasionnée. J’ai continué, sur un ton léger, pas sérieuse pour un sou. « Tu pourrais assassiner quelqu’un sans trop de problème… »

J’ai laissé échapper un rire bref, n’ayant aucune idée de combien la phrase que je venais de prononcer négligemment était vraie.
Angelo S. Bagarella
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Mar 5 Aoû - 22:13



FEAT. ANGELO
923 MOTS

let the mind games begin.
Clelia, elle est belle.
Clelia, elle est charmante.
Clelia, elle est naïve.

La jeune femme est du genre solide, elle a un caractère en béton mais, elle est pas si intelligente qu'elle en a l'air. Vous me direz, en même temps personne ne peut toujours tout savoir mais, spécialement avec elle Angelo aimait jouer l'imbécile heureux. De une, même si elle était son "ennemie" il aimait bien passer du temps avec elle, même s'il n'oubliait pas sa place, cela restait tout de même très divertissant d'être avec elle. Elle avait des réactions assez impulsive et c'est exactement ça qu'aimait Angelo chez la jeune femme. Elle était elle, elle était originale. Elle était unique. Alors il aimait bien la taquiner, d'ailleurs, il aimait toujours taquiner les autres, que cela soit pour les faire sortir de leurs gonds ou bien juste pour s'amuser avec eux. Clelia était aux yeux d'Angelo un petit chaton tout gentil et inoffensif. Sans oublier qu'Angelo adore les chatons.

Suite au regard furieux de la jeune femme envers le Lus Sanguini, il sourit tendrement. Qui pouvait bien ne pas tomber sous le charme de ce sourire ? C'était un peu son deuxième Alumnus mais celui là, il était de naissance. « On n’a pas idée de surprendre les gens par derrière comme ça, Angel’. Fais la jeune femme en reprenant son sang-froid. Je suis armée, je te signale. Imagine si j’avais eu un mauvais réflexe ! » Il passa légèrement un main derrière son crâne tout en hochant la tête. Elle n'aurait pas eu le temps de lui faire du mal, n'oublions pas que les ombres son ses amis mais, cela elle ne le savait pas et il ne comptait pas lui dire, la surprise serait gâchée. « Je serais surement mort... Fit Angelo d'un air triste mais, le coeur n'y était pas, vu que cela n'aurait pas pût avoir lieu. Mais, je sais que tu aurais pleurée ma mort tout le restant de ta vie pour ensuite te suicider, souhaitant me rejoindre dans l'au-delà voyons. » Il avait ce petit truc qui faisait que quand il parlait, on y croyait réellement. Haussant les épaules il finit par mettre les mains dans ses poches toujours en affichant ce sourire de tombeur. « Je rentre tout juste du boulot, je pouvais pas savoir que tu serais là à traîner, toi aussi mais, tu as un problème avec le fait d’être seul ? Je suis pourtant le genre de personne dont la fréquentation a tendance à vous faire réaliser à quel point la solitude peut être appréciable, tu ne trouves pas ? » Il se mit à afficher un visage triste tout en faisant boudant légèrement. Puis soudain il vient la prendre dans ses bras. C'était un gamin, c'était plus fort que lui. Devant ses yeux il y avait un chaton mal aimé, ce qu'il voulait lui, c'était lui donner tout son amour. « Dit pas ça Clecle', tu sais, dès l'instant où je t'ais connu j'ai eu envie de passer la plupart de mon temps avec toi. » Il la serra de plus en plus fort dans ses bras pour enfin briser le contact. Plantant son regard neutre dans les yeux de Clelia il finit par sourire bêtement. C'était un beau menteur et les gens buvaient ses mensonges par gorgées et avec plaisir. Reprenant la marche à ses côtés, il resta silencieux. Généralement c'était elle qui parlait et non lui. « N’empêche, tu peux être drôlement discret, quand tu veux, Angel’. » Soudain, il fronça légèrement les sourcils. Une pensée douteuse s'empara d'Angelo. Faisait-elle allusion au fait qu'elle avait des foutes sur lui ? C'était impossible, il jouait tellement bien le jeu. Alors il hocha légèrement la tête. « Tu pourrais assassiner quelqu’un sans trop de problème… » Finalement, il haussa un sourcil. Avait-elle réellement des doutes sur lui ? Normalement, on ne parle pas ainsi de ses doutes à la personne concerné. Assassiner quelqu'un ? Si elle savait. Finalement il finit par passer un bras autour de son épaule tout en la regardant. « Huhuhu, t'imagines le choc ?! Si je deviens la personne que tu dois clouer en prison ! Fait-il tout en faisant claquer sa langue. Il y aurait des pleurs, et tu aurais un vague sentiment de trahison. » Finit-il par dire, posant légèrement le côté de son crâne contre celui de la jeune femme tout en soupirant. « Ou sinon, on pourrait devenir un peu le couple interdit ! La flamme de l'amour qui s'enflamme dès le moment où tu apprends que je suis l'ennemi numéro 1, celui à abattre ! » Puis il se mit à rigoler tout en embrassant légèrement les cheveux de la jeune femme. On pourrait croire que c'est un couple si on ne les connaissaient pas, un petit couple fraîchement fait qui marchaient tard dans la nuit. « Ça ferait un bon synopsis d'une série amoureuse ça ! » Passant une main dans les cheveux de la jeune femme avant de rompre encore une fois le contact avec elle, remettant ses mains dans ses poches il pencha légèrement la tête sur le côté. « D'ailleurs, ton boulot, faudrait que tu prennes un peu des congés, j'ai besoin de ma dose de tendresse avec toi. » Même si elle n'était pas très réceptive à Angelo et sa manière d'être tactile. Cela le faisait rire, elle ne lui rendait rien alors que lui, il ne se gênait pas pour la toucher comme bon lui semblait. Pensait-il réellement que c'était son petit chaton à elle ? Mon dieu.
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