DRAMATIS PERSONAE

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CONTEXTE

Venise a sombré, Venise a peur. L'eau s'est teintée de rouge, les rues devenues dangereuses. Cette ville autrefois si magnifique, si belle, comme un petit paradis sur terre est devenue froide et lugubre. À la recherche d'une jeunesse éternelle, deux organismes s'affrontent dans les rues de Venise dans un jeu de meurtre inlassable.

Aileen LevyAres RiveiraMnemosyne
06.08

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Golden Age • Gaïa

Gaïa Casaviecchi
Gaïa Casaviecchi


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Mar 22 Juil - 23:04


GAÏA CASAVIECCHI


NON HÉRITIÈRE • LIEUTENANT-COLONEL

GAÏA CASAVECCHI
29 ANS
LIEUTENANT-COLONEL
ALUMNUS PAS





CARACTÈRE

Un regard de fer, une poigne d'acier. Tel est Gaïa Casaviecchi, une grande femme qui sans scrupules dirige ses équipes d'une rigueur effrayante. Un air sévère, une voix stricte. Des yeux de glaces, qui vous transpercent tellement sont-ils froids. Elle règne sur la police, en l'absence des grands maîtres, elle ce petit bout de femme qui n'a pas encore atteint la trentaine. Ce petit bout de femme qui vous regarde malgré tout de haut, comme si vous n'étiez rien et elle tout. Elle méprise, comme on peut aimer. Elle hait, comme on peut adorer. Elle, n'aime pas, et n'aimera jamais. On la trouve terrifiante, tyrannique ou trop manipulatrice. Mais elle, cette grande femme, se trouve juste et déterminée. Déterminée à employer n'importe quel moyen pour arriver à ses fins. La pitié n'existe pas, surtout en ces jours si sombres. Le pouvoir, la justice, voilà ce qu'elle représente. Elle est une force à elle seule, une force pour combattre les ténèbres qui rongent cette ville petit à petit. Ces ténèbres qui pervertissent ces eaux si pures. Et pourtant, elle a abandonné le terrain, les heures perdues à vagabonder dans Venise pour trouver ne serait-ce qu'une petit piste. Non, maintenant elle agît comme elle sait si bien le faire, en tenant d'une poignée de fer la police.

Gaïa est une femme dévouée, qui aime son boulot. Ou plutôt qui a du talent dans ce qu'elle entreprend. Son nom l'aide à se faire une place, et ses capacités l'aide à préserver sa place. Elle se sert de la notoriété de son nom et de son père pour se faire respecter, l'assumant pleinement, regardant les autres de hauts. Elle est une Casaviecchi, fille d'un ministre, cédez la place. Nul ne doit se mettre en travers de son chemin.

Gaïa, c'est une femme qui n'aime pas l'ignorance, qui cherchera nuit et jour des réponses à ses questions. Elle n'abandonne pas, pas tant qu'elle sait où il faut s'arrêter. Pas tant qu'on ne l'arrête pas. C'est une - de ses rares qualités - qui lui vaut beaucoup d'éloges. Mais elle le sait, cette qualité, cette curiosité et cette envie irrépressible de vérité lui portera défaut un jour. Un jour où elle s'aventurera sur des chemins dangereux. Un jour où sa fin approchera. Alors, elle se tient debout, continuant encore et toujours jusqu'à ce que la fin arrive. Elle continuera toujours, pour le bien de Venise, cette ville meurtrie qui tombe, usant de ses cartes pour faire tomber les rois. Car oui, même si elle sait qu'elle ne finira pas ses vieux jours dans un fauteuil, mari et enfants à ses côtés, elle se bat, se débat. Manipulant, mentant, jouant avec ceux qui l'entourent pour qu'elle ne puisse jamais prendre les coups. Elle se protège, en faisant accuser les autres à sa place. Elle, innocente responsable.

Gaïa Casaviecchi, une femme forte et robuste sous ses airs charmeurs. Mais c'est aussi une femme seule, qui a presque tout perdu. Son frère, son unique frère. Gaïa est forte, mais possède comme chacun une talon d'Achille. Un point faible qui peut la détruire en un instant. Son nom, Luka Casaviecchi. Et même si il est déjà mort, il reste une corde sensible sur laquelle il ne faut pas se risquer à tirer dessus.









HISTOIRE

Les cheveux écarlates étalés sur le lit. Les yeux fermés, endormis. Le réveil sonne, comme chaque matin toujours à la même heure. Une main fragile et incertaine tente d'atteindre le réveil. Et après quelques essais, tous vains, enfin le bruit s'arrête.

Un soupire.

Ses paupières se détachent, laissant apparaître un regard bleu azure. Elle est allongée, là sur son lit, à regarder le plafond indéfiniment, sans se lasser. Et au bout de quelques minutes, elle se décide enfin à se lever. Comme une habitude, elle prend la robe de chambre noir de jais. La soie se dépose sur les épaules frêles d'une femme pourtant forte. Elle marche pied nus, sur son parquet flambant neuf. Une sensation agréable. Son regard se baisse sur un cadre, et comme à chaque fois qu'elle passe devant, elle sourit. Un sourire à la fois tendre et triste.



*


La pluie tombe. Les toits de Florence sont devenus gris, reflets du ciel triste. Et alors qu'elle sombrait en contemplant ce paysage depuis sa fenêtre, une voix l'interpella. Celle de son frère, Luka. Ses yeux endormis reprennent couleur, son visage se réveille, et elle sourit. Elle s'en souvient comme si c'était hier, alors qu'ils étaient si jeunes. Elle ne savait plus exactement. Neuf ans, dix ans? Les années sont passées, les souvenirs se font effacés, dégradés, mais celui-ci reste intact. L'odeur du bois de cette grande maison, de cette humidité envahissante. Elle se souvient de son visage qui n'est plus, de ses cheveux blancs naturels et de sa voix comme une mélodie. De son regard bienveillant rempli de gentillesse. Luka son cher frère, tendre et bien aimé.

• Gaïa. Viens.

L'enfant sourit, et elle lui sourit en retour. Elle prend sa main tendue vers elle. La jeune fille pose sa main délicatement dans celle du jeune garçon. Elle est douce, chaleureuse et remplie d'amour. Elle lui sert la main, comme si elle ne voulait jamais le quitter. Comme si sa silhouette allait disparaître à chaque instant. Ils étaient différents, elle le savait. Lui, trop gentil et elle, trop détestable. Elle avait peur de le voir s'éloigner, pour toujours et à jamais. Dans ses souvenirs, encore, elle s'accroche à lui à sa main délicate, n'acceptant pas la réalité.

Ce court fragment lui reste en mémoire, comme gravé sur une pierre tombale. Elle n'oublierait jamais ce visage et ce sourire, maintenant effacé à jamais. Ses paupières se referment, faisant disparaître une fois de plus le visage de son frère.



*


Un brouhaha enveloppe la faculté de droit. La foule s'agglutine sur les panneaux extérieurs. Désespérante. Gaïa les contemple de loin, s'exclamer, rire ou pleurer, d'un regard froid et hautain. Connais ta place, c'est avec cette philosophie qu'elle perçoit le monde. Chacun a une place qui lui est propre, définie à sa naissance et rien ne peut le modifier. Le destin est immuable, la société ne peut être changée. Elle, fille de ministre aura toujours une belle vie, remplie du succès. Elle est ainsi, douée pour ce qu'elle fait. Elle est ainsi, née dans la bonne famille. Elle a conscience de ce qui l'entoure et le méprise. Elle méprise ce qui n'est pas à son niveau, ce qui l'égale suffisamment pour avoir son respect. Et malgré tout ce qu'elle pense, et ose sans remord dire, elle reste populaire. Elle est influente, elle a du pouvoir, elle le sait, et les autres aussi. Les autres veulent se servir d'elle pour monter dans la société, avec une relation confortable dans la poche. Mais ce ne sont que des pantins, des jouets.

La jeune femme aux long cheveux de feu se lève, et part sans regarder le panneau d'affichage. Elle n'en a pas besoin, car elle sait sans aucun problème. Son année de droit, elle l'a. Sa licence de droit, elle l'a. Elle a tout rien ne lui fait défaut dans sa carrière car elle a de l'influence. Et surtout, elle a un père ministre d'Italie.



*


Sept ans. Sept ans qu'ils avaient déménagé. Sept ans que d'étranges pouvoirs sont apparus. Sept ans qu'ils sont venus à Venise. Et jamais ils n'auraient penser que cela serait leurs plus dures années. Ils ne pensaient pas que leur vie basculerait autant. Lors d'un repas, silencieux où seuls le bruit répétitifs des couverts rythmait le repas. Tous étaient réunis autour de cette grande table. Son père, sa mère, son frère et elle.

• Gaïa. Tu entreras dans la police. J'ai besoin de quelqu'un de confiance parmi eux.

La voix grave de son père transperça le silence. Sans surprise, elle acquiesça. Elle s'y attendait au fond. Ici ils n'avaient plus les relations qu'ils avaient à Florence, et même si leur titre était imposant, il fallait gagner la confiance de cette ville flottante. Ses études de droit lui seraient plus bénéfique que jamais. Le repas se finit dans une discussion animée autour de cette annonce. Son frère s'émerveillait, sa mère soutenait son père et Gaïa souriait et répondait, imperturbable. Elle allait accepter sans broncher. Cela ne lui faisait pas peur, elle avait confiance. Confiance en elle-même et en son père. Il n'était pas homme à décider de la sorte quelque chose d'aussi important. Il n'était pas homme à sacrifier le futur professionnel de sa fille sans raison et surtout sans y réfléchir longuement. Alors, elle allait accepter.

Elle entendait déjà les voix murmurer, les regards se baisser devant elle. La jeune femme s'y attendait. Elle était rentrée sous-lieutenant, sans passer par le grade soldat. Les premiers mois seraient durs. Mais elle était forte. Gaïa avait confiance, elle passerait au dessus de ça, car elle est supérieure aux autres. Elle ne resterait pas longtemps sous-lieutenant, surtout avec l'aide de son père. C'était ce qu'elle se disait, au début. Et pourtant à force de travailler, elle le constatait elle-même, elle s'investissait énormément. Elle prenait goût à ce métier. Défendre la justice, chercher la vérité. Traquer, chasser le criminel. Tout n'était que stratégie et manipulation, elle l'avait remarqué bien rapidement. Sa carrière professionnelle était un succès. Elle enchaînait les postes, non pas uniquement par l'aide de son père, mais parce qu'elle était compétente et surtout, qu'elle savait exactement ce qu'il fallait, et qui "éliminer" sur sa route. Elle est devenue manipulatrice, surnommée La Mante Religieuse, dévorant tout sur son passage. Tout semblait lui sourire. Elle ne se doutait pas qu'un jour, elle aurait eu à enquêter sur la mort de son propre frère. Son frère si aimé, Luka.



*

Un carnage. Aucun sang de coulait, car il n'y en avait pas. Le visage défiguré, le corps meurtrit, déchiré il n'était plus reconnaissable. Était-ce vraiment lui? C'était improbable, non. Inconcevable. La terreur se lisait dans les yeux de Gaïa. On venait de lui enlever ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde. On venait de lui enlever son frère, pour toujours. Il ne reviendra pas, il ne reviendrait plus. À jamais loin d'elle. Tétanisée devant ce corps sans vie, elle refusait de le croire. Ces mains, ce corps, ça ne pouvait pas être lui. Les yeux grands ouverts, des larmes coulaient le long de ses joues, de son visage devenu pâle, devenu fantôme. Elle continuait se fixer se corps, sans arriver à détacher ses yeux de celui-ci quand même il le fallait. Elle ne pouvait plus bouger.

Le souffle court, fort, bruyant.
Gaïa était par terre, les mains sur les têtes, les yeux fixes comme si elle revivait la scène. Sous le choc, encore, même bien des années après. Ce traumatisme est toujours présent, et toujours tabou. Repenser, revivre la scène elle ne le pouvait pas. Pas maintenant et probablement jamais. Cela était au dessus de ses forces. Ses doigts crispaient commençaient à se détendre après quelques minutes, tentant de reprendre son calme. Des gouttes de sueur tombaient sur son visage, s'échouant sur le parquet.

Elle ferma les yeux et déglutit. Sa main tremblante se posa sur le mur d'à côté, appuyant dessus afin de se relever. Ses jambes étaient encore faibles, mais elles pourraient la soutenir. Son rythme cardiaque se ralentit, et reprit peu à un peu souffle normal. Aujourd'hui, elle passera à l'église pour maudire Dieu, le punir de tout ce qu'il a fait. Si Dieu existait, jamais le monde ne serait plongé dans un tel chaos et jamais il ne lui aurait pris Luka.





YEUL • ALONE

BLBLBL.
C'est mon oeuf.
Alone président
Kushina Uzumaki • Naruto



Gaïa Casaviecchi
Gaïa Casaviecchi


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Sam 9 Aoû - 0:11
La fiche est finie, enfin!  Golden Age • Gaïa 1669886597
Marco S. Da Firenze
Marco S. Da Firenze


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Sam 9 Aoû - 16:08
TU PUES, TU SERS A RIEN, TA FICHE EST MOCHE ; T'A RIEN A FAIRE SUR LE FORUM, DÉGAGE ESPÈCE DE MOULE D8




















































Plus sérieusement : TU ÉCRIS TROP BIEN, GRAPH' TROP BIEN, CODE TROP BIEN... ES-TU LA PERFECTION ?! Golden Age • Gaïa 2187166760 

Il n'y a aucune raison pour que tu ne sois pas validée huhuhu ♥️ C'est même un grand plaisir que je t'accueille chez les bleus  Golden Age • Gaïa 1669886597 ! /donne un biscuit fait maison/

GO FAIRE TA FICHE DE LIEN SALE NEM -JE VAIS TE HARCELER AVEC MARCO DESSUS, PRÉPARE TOI-,
ET TOUT CE QUI S'EN SUIT, TU CONNAIS LA MAISON.


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