DRAMATIS PERSONAE

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CONTEXTE

Venise a sombré, Venise a peur. L'eau s'est teintée de rouge, les rues devenues dangereuses. Cette ville autrefois si magnifique, si belle, comme un petit paradis sur terre est devenue froide et lugubre. À la recherche d'une jeunesse éternelle, deux organismes s'affrontent dans les rues de Venise dans un jeu de meurtre inlassable.

Aileen LevyAres RiveiraMnemosyne
06.08

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EVENT I • L'ÉGLISE

Venezia
Venezia


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Mer 9 Juil - 19:00
L'ÉGLISE


Le temps s'assombrit. Les nuages recouvrent bientôt chaque lueur de soleil. Venise est-elle en train de s'effondrer? Est-ce le commencement de la fin, après toutes ses années? Peut-être. Les habitants ont peur, de plus en plus. Ils ne leur tardent plus qu'une chose: que tout se finisse enfin. Et pourtant, il reste une lueur d'espoir, alimentée faiblement par des rumeurs.


L'église cache la vérité, disent-ils. Ils gardent un secret loin de nous, attendant patiemment l'apocalypse. Tous commencent à y croire petit à petit. Il faut un coupable, un bouc émissaire. Alors tous se tournent vers l'église, à tord. Mais il s'avèrent que malgré tout ces jugements de désespoir il persiste une vérité effacée. L'église cacherait bien un lourd secret quelque quart, à Santa Maria. Les catacombes, les dessous des toits. Rien n'est sûr sur l'endroit précis. Mais il y a quelque chose.

La bataille s'annonce dans les rues, en secret. Altar Sacrificii, Lus Sangini, Luvenis Circus. Eux trois se préparent doucement à conquérir une terre sainte pour gagner la guerre.



*



La soleil est tombé, se cachant derrière quelques nuages. La pleine lune elle se dévoile, inondant Venise d'une lumière pure. Des ombres, rapides presque invisibles se faufilent à l'intérieur de l'église. Ce lieu saint s'apprête à devenir le lieu d'une guerre au trésor, au secret.
Vous voilà à l'intérieur de cette immensité, les vitraux vous regardent, muets. La coupole vous surplombe. Elle paraît tellement loin, loin de tout. Loin de cette terre. Et pourtant, vous devez l'atteindre. Voilà votre objectif qui n'est pas sans péril il est vrai.



MARCHE À SUIVRE —
Vous vous êtes infiltrés dans l'église Santa Maria en esquivant les gardes. Il ne faut pas qu'ils vous voient, sinon vous serez repérés et votre mission échouera. Actuellement votre personnage se trouve sous la coupole et analyse la structure de l'église. Comment se créer un chemin pour parvenir jusque là haut?

Il s'agit là de résoudre une énigme simple et rapide: actionner plusieurs mécanisme - dans l'ordre - afin de surélever une plateforme au centre.
Plan:

Vous décrirez rapidement comment vous êtes arrivés à l'église. (Le prologue) et l'avancement de votre personnage.


Layce J. Kleozs
Layce J. Kleozs


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Mer 16 Juil - 22:43
Depuis plusieurs jours, le marché est plus bruyant qu’à son habitude. Il suffisait de tendre l’oreille pour le constater, Venise s’inquiétait et le vent n’était pas prêt à balayer les angoisses grandissantes. Des rumeurs courent, mais personne ne sait d’où elles viennent ou si elles sont avérées, toutes commencent par « il parait que » mais pointent souvent et bien étrangement vers la même direction, l’église Santa Maria située dans le quartier sud-est.  

Personne ne peut lui dire ce qu’il se passe, ni même ses anciens coéquipiers. Plutôt que d’attendre des réponses qui peut-être ne viendront jamais, elle se décide à passer à l’action. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait ce genre d’initiative, en réalité, elle n’avait jamais cessé de le faire. Son état ne l’avait pas arrêté, elle refusait même d’accepter cette réalité. Elle allait bien, il le fallait. Layce connaissait l’église, pour s’y être rendue à plusieurs reprises en tant que croyante – du moins, quand elle n’était pas encore en froid avec le Seigneur - , mais aussi sous l’insigne de la police. Pourtant, elle était consciente qu’elle ne pouvait plus se baser sur ses expériences passées, elle devait se montrer plus  que vigilante.

Emprunter les chemins qui mènent à l’église était un jeu d’enfant, mais s’y faufiler, beaucoup moins. Depuis qu’elle se trouvait au cœur de ces folles rumeurs, la ville avait jugé bon de mettre en place des gardes pour la protéger. Ses sens étaient à l’affût, guettant le son de leur pas, au courant d’air, elle avançait silencieusement dans l’obscurité. Le soleil déclinait dans le ciel, les ombres grandissaient, il était plus facile de s’y cacher. Sa progression était facilitée avec l’utilisation de son don – qu’elle s’était gardée de faire connaître -, même si elle ne pouvait voir l’état des lieux à la seconde près, elle sentait vibrer sous ses doigts, la fascination, l’émerveillement, et l’adoration de ceux qui avaient visités ses lieux, et qui voyaient pour elle. C’était dans les émotions qu’ils avaient laissés dans ses pierres froides, qu’elle établissait sa banque de données sur l’église. Elle se déplaçait méthodiquement, avec beaucoup de précaution. Elle se trouvait sous la coupole, mais d’où elle se tenait elle était incapable d’avoir un vue d’ensemble, il lui fallait monter.

Elle fouille la mémoire des objets, et remarque le passage régulier d’un prêtre. La jeune femme le suit, restant sur ses gardes et calculant de tête, le temps que mettrait le prochain tour de garde à arpenter le couloir où elle se trouvait. L’image s’estompe, elle se retrouve devant un mur qui contrairement aux autres, est différemment décoré. Ave précaution, elle tâte le mur, pour sentir et mieux voir ce qu’il y avait. Elle sent une poignée et la tire vers elle. Le premier mécanisme venait de se dévoiler derrière la petite porte en bois.
Clelia Guantiero
Clelia Guantiero


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Ven 18 Juil - 11:28
Enquête n°27 : Eglise de Santa Maria
Statut : Simple patrouille, officieuse. Rien de bien risqué a priori. Lien avec les homicides incertain.

Détails : Aujourd’hui, l’atmosphère est comme chargée d’électricité. J’ai horreur de cette tension orageuse qui pèse sur Venise. Elle rend les bêtes nerveuses, et les hommes aussi. Elle libère les tempéraments, exalte la méfiance, accentue les doutes et les peurs. Des rumeurs sont nées, quelque part dans les quartiers populaires. Elles se sont propagées plus vite que les nuages ne se sont accumulés dans le ciel. Il y a chez les gens une fébrilité que je sais dangereuse. L’ambiance est propice à la violence, à la haine, même. A ce rythme, l’orage va éclater chez les hommes avant de gagner les cieux. Il faut désamorcer le conflit avant qu’il ne prenne vraiment place. Pour ça, une seule possibilité : aller chercher à l’origine du problème, à la source des rumeurs. Aller fouiner du côté de cette église qui suscite cette attention malsaine. Prouver qu’il n’y a rien. S’il n y’ a réellement rien. Je ne suis pas bien sûre de quelle option préférer. A la longue, j’ai appris qu’il y avait parfois de la fumée sans feu, mais dans ce cas, toujours quelqu’un de mal intentionné à l’origine du subterfuge. Ce qui, à y réfléchir,  n’est pas franchement mieux.


J’ai attendu la nuit avant de me glisser dans l’église par un soupirail entrouvert. J’aurais sûrement pu y aller en plein jour, en faisant bon usage ma position de lieutenant. Mais il aurait fallu se présenter aux gardes, leur expliquer pourquoi j’étais là, brandir mon badge de police que j’ai fait tomber la veille dans mon café, et qui a depuis perdu de son authenticité, notamment parce que la photo a morflé, et le nom est désormais illisible… Bref, beaucoup de complications pour pas grand-chose. D’autant que si des individus malveillants s’intéressent à l’église, quelle que soit la raison, il est évident qu’ils préféreront agir dans l’ombre.

Il fait presque froid entre les vieilles pierres du lieu sacré, et le silence a quelque chose de dérangeant. Je réalise, tandis que je progresse en rasant les murs, que je n’ai aucune idée de ce que je cherche. Autant commencer par un repérage des lieux. Je bifurque vers la gauche, et, les yeux grands ouverts, l’oreille tendue, j’avance vers ce qui semble constituer la coupole de l’église. La beauté des vitraux, sublimés par la lumière blanche de la lune, me distrait un instant.
Un grincement mécanique me ramène brusquement à la réalité, et une décharge d’adrénaline se répand dans mes veines : quelqu’un est là, mais comme une crétine, je ne l’ai même pas remarqué ! Instinctivement, mon alumnus s’active, et je sens l’eau du bénitier à ma droite frémir. J’espère ne pas avoir à l’utiliser. D’abord parce que je ne sais pas ce que je pourrai faire d’efficace avec un si petit volume, ensuite parce que, j’ai beau ne pas être très croyante, ce serait tout de même le comble de blesser quelqu’un à coup d’eau sacrée.

L’intrus est  à l’opposé de l’entrée ou je me trouve. Je m’avance précautionneusement ; je n’ai aucune idée de s’il a remarqué ma présence ou non. Parvenue à quelques mètres, je reconnais –non sans surprise- la silhouette. Durant une seconde, je suis saisie d’un affreux soupçon, que je repousse fermement au fin fond de mon esprit paranoïaque. Pas elle. Impossible. J’avance encore un peu avant de murmurer :
« Capitaine ? »
Bien sûr, ce n’est plus d’actualité. Mais je ne l’ai jamais appelée par son prénom, ni même son nom, et je ne trouve pas que le contexte soit propice à ce que je m’y mette. J’ai un moment d’hésitation. Qu’est-on censé dire dans ce genre de situation ? « Bonsoir, comment allez-vous depuis tout ce temps ? » ? « Je suis désolée de ce qui vous est arrivé, et sinon, on peut savoir ce que vous faites là ? » ?
Je finis par ouvrir la bouche, incertaine de ce qui va en sortir.
« Qu’est-ce que c’était que ce bruit ? »
Je me crispe moi-même en entendant mon ton froid et impersonnel. Mais ce n’est pas franchement le moment de se laisser distraire. Le garde ne va probablement pas tarder à repasser dans le coin, et qu’il trouve deux intruses, un ex-policière et une actuellement en fonction, ça la foutrait mal.

Spoiler:
Venezia
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Ven 18 Juil - 21:36
L'ÉGLISE


Le silence se brise sous les pas des intrus. Santa Maria, d'ordinaire calme la nuit, revît, comme il fût un temps. Il y a de cela bien longtemps, trop longtemps. Les gardes à l'affût de chaque bruit suspect, chaque ombre anormale, continuent leur ronde, ne remarquant rien de ce qui se déroulaient actuellement au sein de la basilique.

Un bruit. Le premier mécanisme, actionné par la jeune femme aveugle s'enclenche, laissant un léger son de tic tac. Un compte à rebours avant la désactivation du système entier. Le temps est leur pire ennemi, il leur faut être vif, rapide, ou Santa Maria ne les laissera pas percer son secret aussi facilement.

Plus vite encore. Toujours plus vite. Le temps presse, et la ronde revient sur ses pas.



MARCHE À SUIVRE —
Pas le temps pour les retrouvailles. Le premier mécanisme enclenché par Layce va bien se désactiver. Il vous faut dans un temps imparti d'une minute - grand maximum - activer les 4 leviers disposés comme sur le schéma ci-dessous.
Plan:

Une fois les quatre leviers activés dans le temps donné, la plateforme au centre vous mènera à une étage caché - accessible uniquement à partir de cette plateforme, depuis le point n°4.

Cependant, faites vite, les gardes ne sont plus très loin, et le mécanisme fait du bruit. Si vous n'est pas rapide et efficace, vous vous ferez attraper.


Layce J. Kleozs
Layce J. Kleozs


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Dim 27 Juil - 15:51
À la fois fascinée, et troublé par le mécanisme qu’elle venait de découvrir, les bruits de pas l’arrachèrent de ses pensées, elle les entendait se rapprocher de là où elle se trouvait. Instinctivement, elle porte lentement sa main sur la garde de son katana, et évalue la distance qui la séparait de l’importun. Elle pivote sur ses talons, cela ne pouvait pas être des gardes, ils auraient sonnés l’alerte dès lors qu’ils avaient entre-aperçu son ombre.  Elle s’apprête à dégainer son arme quand elle fut arrêtée à l’entente d’un seul mot, capitaine. Son visage reste impassible, indéchiffrable. Elle se redresse lentement, baissant alors son bras qui disparut sous sa longue cape couleur nuit. Une alliée inattendue. Un mécanisme s’enclenche, mais le sol ne s’effondre pas, et le plafond ne s’écroule pas. Elle venait d’enclencher sans le vouloir une sorte de compte à rebours ? Elle n’en était pas certaine mais elle était convaincue qu’il devait y avoir d’autre mécanisme du même genre qu’il fallait activer, et le vent commençait à tourner, les gardes approchaient. Le chiffre qui lui vint à l’esprit fut quatre, car ils ou plutôt elles se trouvaient dans une église et l’image de la croix lui vint à l’esprit.

« Séparons-nous » souffla-t-elle avant de s’élancer vers l’entrée – le point 1 – tandis que sa camarade prit le chemin contraire, vers les gardes. Le temps n’était pas aux retrouvailles, ni même aux questions mais elle supposait que l’inconnu avait déjà travaillé avec elle, suffisamment pour que leur mouvement soient synchronisé ? Pas certain. Mais elles formaient une bonne équipe, pour le moment.  Procédant de la même façon pour trouver les mécanismes restants, la demoiselle accélère le pas, restant toujours sur ses gardes où cas où des gardes surgiraient, intrigués par le bruit qui retentissaient sous la coupole. La voie était libre, rapidement, elle enclencha le mécanisme près de l’entrée, avant de continuer sans attendre sa course, pour activer le second – point 4 –.


HRP:
Clelia Guantiero
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Mer 6 Aoû - 21:59
« Séparons-nous »

Deux mots, et voilà qu'elle s'esquive dans la direction opposée. Froide et efficace, fidèle à elle-même. Mais il est vrai que les gardes se rapprochent, je crois déjà entendre leurs pas résonner dans le couloir sur ma gauche. Quelque chose s'est déclenché, mais pas intégralement. Et le temps joue contre nous, le tic-tac qui s’échappe du mécanisme nous le rappelle vicieusement.

Sans avoir trop eu le temps de réfléchir, je m'élance vers le couloir, m'arrête juste avant l'ouverture. Un coup d’œil m'apprend que la patrouille est au bout du corridor, vingt mètres à peine nous séparent. Mon alumus s'active instinctivement : l'eau du bénitier se soulève. Prise d'un soudaine inspiration, je la projette, un peu à l'aveuglette, dans un couloir transverse : la bifurcation se fait à une quinzaine de mètres de l'endroit ou je me cache. L'eau heurte un objet quelconque -un vase peut-être, ou une statuette? Le bruit lorsqu’il se fracasse au sol alerte les gardes. Ils se précipitent dans la mauvaise direction. Une bonne chose de faite. Mais ça ne durera pas. Que faire désormais?
Un motif dans le mur attire soudainement mon attention : il est identique à celui qui ornait la paroi à l'endroit où j'ai rejoint le Capitaine. Je laisse glisser ma main dessus, découvre la poignée (numéro 3). Bingo. Je tire dessus prestement, avant de courir pour rejoindre mon ex-supérieure.

Nous nous retrouvons devant un autre motif -un quatrième, de toute évidence, le Capitaine ayant activé un mécanisme supplémentaire lors de sa course. En temps normal, l'honneur de l'action serait dévolue au supérieur, mais Dieu sait que nous n'avons pas le temps pour des politesse. J'enclenche le mécanisme avec hâte. Les grincements se font alors plus amples, plus bruyants, aussi. C'est comme si la coupole de l'église s'apprêtait à nous tomber sur le crâne. Je suis soudainement prise d'un affreux doute : qu'avons nous réellement déclenché?

HRP:
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